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A la suite de la publication de notre étude sur le travail des enfants au Burkina Faso en 2019, la conseillère nationale Isabelle Chevalley a été accusée de passer sous silence le problème du travail des enfants au Burkina Faso. Depuis lors, elle a attaqué à plusieurs reprises le travail de Solidar Suisse dans les médias. Les attaques ont maintenant atteint un point culminant peu glorieux dans le cadre de la campagne contre l’initiative pour des multinationales responsables. Objectif : dénigrer Solidar Suisse et son étude scientifiquement fondée sur le travail des enfants.

Une politicienne qui paie un journaliste au Burkina Faso

Isabelle Chevalley a déjà reconnu avoir payé les frais du journaliste burkinabé Sidibe Saidou, qui a rédigé le document intitulé « Rapport de Solidar, réalité ou mensonges ». Isabelle Chevalley a de plus parrainé le lancement de Radio Tan Ko Non où travaille Sidibe Saidou.

Le document produit par la station de radio locale Tan Kon Non donne l’impression d’une recherche journalistique. En réalité, il s’agit d’un acte d’accusation destiné à tromper le lecteur. Nous avons trouvé de nombreuses affirmations trompeuses et plagiats dans ce document.

Pas de fausses photos

Solidar Suisse est en possession de formulaires de consentement signés par les parents des enfants photographiés. Solidar Suisse a engagé le photographe indépendant Andreas Schwaiger pour les photographies. Celui-ci témoigne : “Nous n’avons pas mis en scène ces photographies. Je ne mentirais jamais avec mes photos”.

Solidar Suisse effectue un travail précieux au Burkina Faso depuis 1974 et jouit d’une excellente réputation, tant auprès de la population locale que des autorités politiques. Aujourd’hui, en raison de la campagne politique douteuse de la conseillère nationale Isabelle Chevalley, la réputation de l’organisation sur le terrain et en Suisse est en jeu.

Solidar Suisse, en collaboration avec des instituts de recherche locaux et internationaux renommés, mène des recherches bien documentées sur les conditions de travail à l’étranger (coton au Burkina Faso, usines de jouets en Chine, huile de palme en Malaisie, etc.). Ces études sont financées avec nos fonds propres. La gravité des problèmes a toujours été reconnue par les multinationales qui ont été dénoncées, par les autres acteurs concernés et par les médias qui ont repris nos enquêtes.

Solidar Suisse regrette profondément que les fausses déclarations aient pour but de détourner l’attention des graves problèmes économiques et sociaux. Solidar Suisse maintient sa déclaration selon laquelle le travail des enfants au Burkina est un problème sérieux qui appelle un engagement actif de tous les acteurs concernés.

Contacts

Carlo Sommaruga, président de Solidar Suisse, +41 79 221 36 05

Lionel Frei, porte-parole de Solidar Suisse, téléphone +41 79 472 71 42, lionel.frei@solidar.ch

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